Le Triton alpestre est de taille moyenne, un peu plus grand que le Triton palmé et plus petit que les Tritons marbrés et crêtés. Cet urodèle est facilement reconnaissable grâce à son ventre orange vif ou mandarine, parfois jaune, sans tâche. Son dos est généralement gris bleu. En phase aquatique, le mâle possède une crête dorsale basse, rectiligne, barrée de noir sur fond blanc.
Les habitats aquatiques du Triton alpestre sont diversifiés. Les mares, les étangs (dépourvu de poissons) et les ornières forestières constituent les principaux habitats aquatiques, mais il est également possible d’observer cette espèce dans les fossés inondés, les abreuvoirs et les bassins d’eau fraîche et limpide. La présence de végétation aquatique n’est pas obligatoire pour assurer la persistance du Triton alpestre.
En phase terrestre, il occupe les forêts de feuillus, de conifères, le bocage et les prairies. Il se cache sous des feuilles mortes, des troncs, etc.
Le Triton alpestre est une espèce boréale mais pas uniquement alpine puisqu’il est présent aussi en plaine dans le milieu et le nord de l’Europe, incluant la moitié nord et est de la France. Sa présence est avérée en un seul secteur de la Nouvelle-Aquitaine, dans le département de la Vienne.
La principale cause d’extinction des populations de Triton alpestre est la destruction de leur habitat terrestre et aquatique.
Non renseignée pour le moment
Mesotriton alpestris (Laurenti, 1768)
|
Salamandra rubriventris Daudin, 1803
|
Triton alpestris Laurenti, 1768
|
Triton wurfbainii Laurenti, 1768
|
Triturus alpestris (Laurenti, 1768)