Triton ponctué

Lissotriton vulgaris (Linnaeus, 1758)

Classe : Amphibia Ordre : Urodela Famille : Salamandridae Genre : Lissotriton

  • 14
    observations

  • 5
    communes

  • 2
    observateurs

  • Première observation
    1981

  • Dernière observation
    2017

Informations sur l'espèce

L’adulte peut atteindre 9 cm de longueur totale. La confusion est possible chez les femelles et les jeunes avec le Triton palmé, ce dernier pouvant également être finement ponctué sur la face inférieure de la gorge. La face dorsale est jaunâtre, brunâtre à grisâtre ponctuée de noir chez le mâle (uniforme chez la femelle). Le Triton ponctué présente un liseré orange ou clair à la queue, partant du cloaque à la moitié de la membrane inférieure. La crête dorsale du mâle est ondulée en période de reproduction. Les mâles arborent également une palmure en forme de lobes durant cette période. La face ventrale est jaune-orangée avec de petites taches sombres (plus finement chez les femelles). La gorge est généralement grise avec de petites taches sombres également. La femelle présente un tubercule sur la plante des pieds de la même couleur que le reste de l’épiderme, contrairement au Triton palmé. La larve est difficile à différencier de celle du Triton palmé.
Peu commun dans l’Ouest de la France, le Triton ponctué occupe les zones de bocages en compagnie du Triton palmé. Le Triton palmé occupe les milieux prairiaux et les boisements alluviaux, parfois en zones cultivées, et se reproduit dans les mares, étangs, fossés et ruisseaux.
Le Triton ponctué occupe la moitié nord de la France, au nord d’une ligne passant par Pornic (44) et Chambéry (73). Considéré disparu de Nouvelle-Aquitaine jusqu’à récemment, il a été observé à plusieurs reprises depuis 2015 autour de l’étang de Beaurepaire à Saint-Maurice-Étusson (79). Il semblait déjà présent dans ce secteur dans les années 1970 (observations Michel Fouquet).
Probablement l’amphibien le plus rare de Nouvelle-Aquitaine, le Triton ponctué demeure toutefois en limite d’aire de répartition et aux limites de ses exigences biogéographiques dans notre région (c’est un amphibien commun dans le nord de la France. La destruction de nos bocages, la raréfaction des habitats aquatiques, le drainage et la pollution des eaux de surface sont probablement les principales raisons de sa régression.
Non renseignée pour le moment
Lacerta aquatica Linnaeus, 1758 | Lacerta palustris Linnaeus, 1758 | Lacerta vulgaris Linnaeus, 1758 | Triton lobatus Otth in Tschudi, 1838 | Triturus vulgaris (Linnaeus, 1758)