Le Lézard de Bonnal ressemble très fortement au Lézard des murailles, mais s’en distingue par sa tête caractéristique : ses yeux plus proéminents rappellent vaguement la tête d’un crocodile. La robe varie du marron uni au gris foncé avec des motifs dorsaux généralement peu marqués et présente souvent des reflets métallisés.
Longueur totale : 17 cm max., longueur museau cloaque : 6,5 cm.
Le Lézard de Bonnal se rencontre en montagne, généralement au-dessus de 2000 m (parfois moins), au sein d’affleurements ou d’éboulis rocheux plus ou moins végétalisés. Il est actif dès que ses habitats sont déneigés, ce qui correspond essentiellement à une période comprise entre juin et octobre. Il passe alors le plus clair de son temps à chasser les insectes en se déplaçant dans son habitat.
Lézard endémique de la partie centrale des Pyrénées, c’est le plus répandu des trois lézards montagnards pyrénéens (I. bonnali, I. aranica, I. aurelioi) mais il reste une espèce à répartition restreinte. Celle-ci s’étend surtout sur les versants espagnols. En France, seuls trois départements sont concernés par la présence de l’espèce : Pyrénées-Atlantiques (Nouvelle-Aquitaine), Hautes-Pyrénées et Haute-Garonne (Occitanie).
Si ses habitats sont relativement protégés des actions humaines directes, les lézards pyrénéens pourraient souffrir du réchauffement climatique, qui permettrait la progression en altitude de certaines espèces telles que le Lézard des murailles, entrant alors en compétition avec les lézards pyrénéens et créant des isolats de populations. Au même titre que l’Espagne, la France a une responsabilité très forte vis-à-vis de cette espèce.
Non renseignée pour le moment
Archaeolacerta bonnali (Lantz, 1927)
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Lacerta bonnali Lantz, 1927
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Lacerta monticola bonnali Lantz, 1927
