Le Lézard vivipare se différencie du Lézard des murailles par ses proportions différentes : il est trapu, sa tête et sa queue sont plus courtes et épaisses, et ses pattes sont plus petites. Il est brun, roux ou gris. Ses flancs sont sombres, longés par des lignes claires chez la femelle plus particulièrement et des lignes discontinues ou des ocelles chez le mâle. La face ventrale est orangée ou jaunâtre parfois tachée de noir. Il porte un collier d’aspect perlé dont le bord inférieur est dentelé. Les jeunes sont souvent très sombres, avec une queue présentant des reflets bleu métallique. En comparaison avec le Lézard des murailles, les écailles dorsales sont plus grandes et moins nombreuses avec un aspect caréné. Longueur totale : 18 cm max., longueur museau cloaque : 7 cm.
Contrairement aux autres « lézards gris » qui sont préférentiellement associés aux substrats rocheux, le Lézard vivipare affectionne les milieux herbacés denses. En plaine, il est présent dans les zones humides type landes humides, tourbières, lagunes et cariçaies. En altitude, il peut se rencontrer dans tous types de milieux, même si la présence d’humidité est toujours appréciée. Le Lézard vivipare est une espèce plutôt lente et adaptée au froid, qui fuit par trajectoires sinueuses en s’enfonçant dans la végétation (par exemple dans les touradons) ou dans l’eau. La sous-espèce Zootoca vivipara louislantzi est ovipare. Les femelles déposent leur ponte au sol sous la végétation (1 à 13 œufs) de début juin à mi-juillet. La maturité sexuelle est atteinte au cours de la deuxième année.
La sous-espèce Zootoca v. louislantzi est uniquement présente dans le massif landais et les Pyrénées.
A priori peu menacé en montagne actuellement, il souffre partout en plaine de la disparition de ses habitats (drainage, disparition des lagunes et des landes humides, plantation de résineux) et du changement climatique, défavorable à cette espèce d'affinité climatique fraîche.
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